Test :
Lexique
- Annexe hydraulique
- Se dit d’un milieu aquatique en marge du lit principal de la rivière mais directement dépendant du régime hydrologique de celle-ci.
- Atterrissement
- amas de sable, de graviers, de galets apportés par les eaux ; créer par diminution de la vitesse du courant.
- Bassin versant
- Surface d’alimentation d’un cours d’eau ou d’un lac. Le bassin versant se définit comme l’aire de collecte considérée à partir d’un exutoire, limitée par le contour à l’intérieur duquel se rassemblent les eaux précipitées qui s’écoulent en surface et en souterrain vers cette sortie. Aussi dans un bassin versant, il y a continuité : longitudinale, de l’amont vers l’aval (ruisseaux, rivières, fleuves), latérale, des crêtes vers le fond de la vallée, verticale, des eaux superficielles vers des eaux souterraines et vice versa. Les limites sont la ligne de partage des eaux superficielles
- Batillage
- c’est l’ensemble des vagues produites (par le sillage des bateaux, notamment) et qui déferlent contre les berges, entraînant une dégradation de celles-ci
- Berge
- Partie du bord plus ou moins escarpée d’un cours d’eau pouvant être ou étant submergée sans que les eaux débordent.
- Bief du moulin
- Canal amenant l’eau sur la roue d’un moulin.
- Coefficient de Manning-Strickler
- coefficient de rugosités des fonds
- Crue
- gonflement d’un cours d’eau dû à la fonte des neiges ou à des précipitations abondantes, avec ou sans débordement.
- CSDU type 3
- Centre de Stockage des Déchets Ultimes de type III (CSDU III), Centre de Stockage réservé aux déchets dits inertes. Les déchets inertes sont éliminés par réemploi ou stockage. Leur incinération n’est pas envisageable du fait de leur pouvoir calorifique quasi nul. Le stockage des déchets inertes est donc réalisé dans des CSDU III. Les déchets inertes sont les déchets qui ne subissent aucune modification physique, chimique, ou biologique importante. Ils ne se décomposent pas, ne brûlent pas, ne produisent aucune autre réaction physique ou chimique, ne sont pas biodégradables et ne détériorent pas d’autres matières avec lesquelles ils entrent en contact, d’une manière susceptible d’entraîner une pollution de l’environnement ou de nuire à la santé humaine
- Curage
- C’est l’opération qui consiste à enlever les matériaux (le sable, le gravier? ou la vase)
- DMR (Débit Minimum Réservé)
- Le débit minimum réservé a été conçu dès la loi de 1919 pour préserver le milieu aquatique. C’est le débit minimal restant dans le lit naturel de la rivière entre la prise d’eau et la restitution des eaux en aval du moulin, garantissant en permanence la vie, la circulation et la reproduction des espèces vivant dans ces eaux. Il est fixé au minimum au 1/10e du débit annuel moyen (module?) pour tout nouvel aménagement?.
- Ecourrue
- Terme local désignant une opération qui consiste à ouvrir simultanément, ou à des intervalles très rapprochés, les pertuis de plusieurs barrages successifs, à les laisser ouverts pendant un temps plus ou moins long, puis à les refermer les uns après les autres, en commençant par l’amont.
- Effluent
- désigne de préférence le liquide sortant d’une installation de traitement des eaux usées ou d’un réseau d’assainissement.
- Enrochement
- Ensemble de blocs de roche, ou de béton que l’on entasse sur un sol submergé ou mouvant pouvant servir de fondation ou de protection à des ouvrages immergés.
- Etiage
- Débit le plus faible d’un cours d’eau ; par extension : niveau moyen des basses eaux pendant plusieurs années et par confusion : époque des basses eaux.
- Eutrophisation
- c’est la modification et la dégradation d’un milieu aquatique, lié en général à un apport excessif de substances nutritives (azote provenant surtout des nitrates agricoles et des eaux usées, et secondairement de la pollution automobile, et phosphore, provenant surtout des phosphates et des eaux usées), qui augmentent la production d’algues? et d’espèces aquatiques, ainsi parfois que la turbidité?, en privant parfois le fond et la colonne d’eau de lumière. L’eutrophisation? peut atteindre les eaux douces, saumâtres et salées, le milieu marin comme les milieux continentaux, les eaux profondes comme les eaux superficielles, et en particulier les cours d’eau ayant un débit faible ou qui accueillent des effluents trop riches ou en trop grandes quantités issus par exemple, d’exploitations agricoles, humaines ou industrielles.
- Exondées
- en dehors de l’eau ; émergées.
- Fascines
- Fagots de branches ou boudins végétalisés fixés par des pieux battus mécaniquement. C’est une protection de berges (fascines? d’hélophytes, fascines de saules).
- Frayère
- endroit où les poissons déposent leurs œufs.
- Génie végétal
- concept d’utilisation des végétaux en protection et stabilisation des sols, techniques visant à l’amélioration de la biodiversité.
- Géotextile synthétique
- textile industriel, assez feutré, utilisé dans les travaux de terrassement pour combattre la fluence des sols.
- Granulométrie
- l’étude de la distribution statistique des tailles d’un échantillon d’éléments finis de matière naturelle ou fractionnée.
- Habitat
- lieu dans le quel ou sur lequel vit normalement une communauté, une espèce, un individu.
- Hélophyte
- plante aérienne au système racinaire immergé.
- Lentique
- caractère des eaux lentes. Contraire : lotique?
- Lit majeur et lit mineur
- à ses plus hautes eaux, lorsqu’elle déborde de son cours habituel, la rivière occupe son lit majeur. Le lit mineur se mesure entre les berges franches, où le cours d’eau coule la plupart du temps.
- Lotique
- caractère des eaux courantes, agitées. Contraire : lentique?.
- Lotique
- caractère des eaux courantes, agitées. Contraire : lentique?.
- Marnage
- c’est la fluctuation du niveau de l’eau dans les cours d’eau, canaux, bassins et retenues et le dénivelé sur lequel se font ces fluctuations
- Module
- niveau moyen des eaux
- Morphogène
- Se dit d’une crue? à l’origine d’une évolution géomorphologique notable de la rivière. Le débit et la vitesse de l’eau provoquent des phénomènes importants de reprise d’érosion. Les crues morphogènes sont généralement les crues de "plein bord" avant débordement
- Morphologie (des cours d’eau)
- La morphologie des cours d’eau correspond à la forme que les rivières adoptent en fonction des conditions climatiques et géologiques (nature du sol, débit, pente, granulométrie? du fond, etc.). Leur aspect évolue ainsi d’amont en aval mais également de façon transversale : on parle alors de faciès d’écoulement.
- NGF
- Nivellement Général de la France repéré par rapport au niveau de la mer. Le NGF? utilisé de nos jours est le NGF Normal (altitudes en IGN 1969). Avant l’utilisation de ce système de nivellement, on utilisait le NGF Orthométrique et encore avant, le système Bourdaloue. D’autres systèmes de nivellement sont utilisés en France : des systèmes rattachés localement comme pour les cartes marines par exemple.
- ONEMA (Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques)
- l’organisme technique français de référence sur la connaissance et la surveillance de l’état des eaux et sur le fonctionnement écologique des milieux aquatiques
- PDPG (Plan Départemental pour la Protection du milieu aquatique et la Gestion des ressources piscicoles)
- Outil technique réalisé par les Fédérations Départementales pour la Pêche et la Protection du milieu Aquatique dans chaque département. Guide qui repose sur un diagnostic de l’état des milieux aquatiques en utilisant les poissons comme indicateurs biologiques. L’état fonctionnel des milieux aquatiques est évalué à l’issue de ce diagnostic. Un programme d’actions nécessaires est ensuite proposé en fonction de cet état visant à préserver l’état écologique si le milieu est conforme, ou à atteindre l’état optimal si le milieu est perturbé ou dégradé.
- Polluo-sensible
- qui est sensible à la pollution
- Radier
- La dalle formant le fond d’un ouvrage tel qu’un pont, un barrage.
- Renard
- écoulement sous un ouvrage créé par une différence importante de niveau d’eau entre l’amont et l’aval de l’ouvrage. L’origine de ce mot n’a aucun rapport avec l’animal, elle provient du nom de l’ingénieur qui a été confronté au problème.
- Restauration ou Renaturation
- consiste à favoriser le retour à l’état antérieur d’un écosystème dégradé par abandon ou contrôle raisonné de l’action anthropique.
- Ripisylve
- Formation végétale boisée localisée au bord des cours d’eau.
- Rugosité du lit
- caractéristique de l’état de surface du fond du lit de la rivière. C’est aussi un paramètre d’un écoulement se produisant sur ce matériau
- SDPE
- Service Départemental de Police de l’Eau, service intervenant dans le domaine de l’eau au sein du département.
- Sédiments
- dépôt résultant de l’altération des roches, de la précipitation de matières contenues dans l’eau ou de l’accumulation de matières organiques. Seuil? : Terme générique désignant la partie inférieure d’une ouverture et sur laquelle vient s’appliquer l’élément mobile (seuil d’un clapet par exemple) ou partie inférieure d’un ouvrage (seuil d’un barrage).
- Taxon
- entité qui est censée regrouper tous les organismes vivants possédant en commun certains caractères diagnostiques bien définis.
- Végétalisation
- ensemble d’opérations visant à recouvrir un site de végétation (herbacée, arbustive ou arborescente), généralement pour leur protection contre l’érosion.
- Zone d’influence (ou « linéaire d’influence », « remous »)
la zone d’influence définie par les ouvrages d’un système hydraulique? offre des écoulements artificialisés qui banalisent les écoulements et les habitats piscicoles. Cela se traduit par des écoulements lentiques favorables à la sédimentation? des particules les plus fines et à l’accélération des phénomènes d’eutrophisation?. Le secteur banalisé peut générer la disparition de zones favorables à la reproduction et au grossissement des certaines espèces piscicoles à la faveur d’autres espèces beaucoup moins polluo-sensibles (cyprinidés d’eau calme et carnassiers).
Cette zone est particulièrement sensible et directement lié à la gestion de manœuvre des ouvrages qui composent les systèmes hydrauliques.La zone d’influence d’un ouvrage dépend de la pente de la rivière, et de la chute d’eau au niveau de l’ouvrage. A l’aval d’un ouvrage, s’il n’est pas sous influence d’un autre ouvrage, les écoulements sont dits « libres ».